Le Calvaire de Limoilou

Situé dans mon quartier d'enfance, la paroisse St-Charles-de-Limoilou, sous la gestion ecclésiastique des Capucins, le calvaire de Limoilou voyagea de la vallée du Tarn aux rives du Saint-Laurent...

Le calvaire, formé d'une croix de bois recouvert de feuilles de métal et de la représentation du Christ en fonte, est installé en 1893 au couvent des capucins de Millau (Aveyron) dans le sud de la France.

«Expulsés de force de leur couvent en 1903 pour avoir enfreint les lois laïques de la République française (loi de 1901 sur la séparation de l'État et du clergé), les capucins se réfugient en Espagne. Sauvés de la saisie, les biens sont restitués aux capucins de Toulouse.

Vers 1907, les capucins de Toulouse offrent le calvaire aux Pères Maurice et Alexis, capucins de Limoilou, au Québec. Transporté à Québec en 1909, le calvaire est inauguré le 21 novembre de la même année à l'occasion des fêtes soulignant le septième centenaire de fondation de l'Ordre des frères mineurs.

Une continuité symbolique est ainsi établie entre le couvent de Millau sur les bords du Tarn et le couvent de Limoilou sur les rives du Saint-Laurent.

Décor et maçonnerie réalisés en 1919 par Pierre Lévesque, architecte, et Jean-Baptiste Verret, entrepreneur.» (Nos racines, 2016).

intéressant, et bien pris

la séparation de l'église et de l'état est une loi du 9 décembre 1905

Voici ce que j’ai trouvé. C’est probablement à cause de ça.


La loi Waldeck Rousseau sur la liberté d’association, en juillet 1901, est généralement considérée comme un grand progrès démocratique puisqu’elle autorise enfin les citoyens à s’associer librement.
On oublie néanmoins que si toutes les associations de loisirs, d’intérêt social ou politique… sont désormais autorisées, les associations religieuses, c’est-à-dire les congrégations, sont exclues du droit commun et doivent être autorisées par une loi.

Au printemps 1903 toutes les congrégations prédicantes et enseignantes d’hommes et les congrégations féminines enseignantes sont supprimées par l’Etat avec un délai de trois mois au maximum pour se dissoudre. Leurs biens sont confisqués. Des liquidateurs nommés par les tribunaux les vendront et les revenus de ces ventes seront (en principe mais pratiquement jamais, en fait) affectés à des pensions pour les anciens congréganistes.

Merci de votre visite

ah ! ok.... merci pour le complément d'information